4 Maggio 2015
Pour la Miviludes, Internet favorise les croyances extrêmes
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) publié lundi 4 mai son rapport 2013-2014, qui met en avant “les ravages du complotisme”, la résurgence des mouvances New Age et les croyances extrêmes, sur Internet.
Le rapport a été achevé au mois de novembre dernier, mais a été remis seulement le 30 avril à Manuel Valls, dont dépend la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Le président de la Miviludes, Serge Blisko, ancien député PS, évoque l’agenda chargé de Matignon, surtout après les attentats du mois de janvier dernier.
500 groupes sectaires en France
Serge Blisko regrette pour autant la publication de ce rapport.”C’est arrivé bien tard et nous le déplorons”, a-t-il ajouté, après des articles de presse s’étonnant de la non publication de ce rapport et y voyant le signe d’un affaiblissement de la lutte anti-sectes. D’autant plus que la Miviludes estime aujourd’hui qu’environ 500 groupes pourraient être considérés comme sectaires, touchant un demi-million de personnes.
Cette dernière fait part dans ce rapport de l’importance d’Internet dans l’endoctrinement de personnes sensibles aux théories du complot, aux mouvances New Age ainsi qu’aux croyances religieuses extrêmes. Sur ce point, le travail du gouvernement et celui de cette mission interministérielle se rejoint quand il s’agit de prévenir l’endoctrinement de personnes au fanatisme religieux, islamiste principalement.
Islam radical : la Miviludes forme des fonctionnaires
Il faut dire que depuis le mois d’avril 2014, à la demande du gouvernement, la mission assure en particulier la formation des agents d’Etat chargés de suivre les familles meurtries par la radicalisation islamiste. La Miviludes précise qu”à ce jour, plus de 1 500 agents publics ont été formés” dans ce domaine.
Cette mission, instituée en 2002, partage son activité essentiellement entre le traitement des signalements qui lui sont transmis (quelque 2 400 cas par an, un chiffre stable ces dernières années), en majorité dans le domaine de la santé, et la formation des agents publics (magistrats, personnels judiciaires, policiers et gendarmes, cadres de santé publique…) aux risques sectaires.
FONTE: RADIO NOTRE DAME
http://radionotredame.net/2015/societe/miviludes-internet-islam-rapport-gouvernement-36666/
NOTA: Leggi anche articolo di Libération, pubblicato qui: